Sous les étoiles...

L'adjoint du shériff finit enfin par revenir et demeure chez les Larkins tandis que Mayers vous suit dans sa voiture.

Le trajet est silencieux dans la nuit de printemps qui s'est installée.


Lorsque vous arrivez en vue de la ferme des Vernons, vous voyez que toutes les lampes de la maison ont été allumées. Tout le monde se trouve dehors ; Baltazar Vernon, Mary dans les bras de son mari, Clay et sa femme (qui tient un cierge) et la femme d'Albert. Il y a aussi quatre autres personnes : des voisins des Vernons. Tous les enfants ont été couchés.

Cecil est demeurée à l'intérieur pour s'occuper du jeune Larkins. Dès que vous descendez du camion, vous êtes assailli par tous ceux qui sont là : Mary court vers Dewey, Baltazar et les autres entourent Georges et Jo. Les questions fusent, vous êtes obligés de répéter dix fois la même histoire. Certains pleurent, la plupart sont consternés.


Pendant ce temps, Mayers s'occupe de l'enfant. Ce dernier est dans un état catatonique et se laisse trimballer jusqu'à la voiture sans réagir. Cecil Vernon est toutefois obligée d’accompagner l'enfant jusqu'au dernier moment. Mayers reste aimable, mais vous voyez qu'il a un job à faire et que l'enfant doit obéir, qu'il le veuille ou non. Lorsque Mayers quitte la maison, vous voyez que le jeune Larkins s'est remis à pleurer dans la voiture.


Cecil invite tout le monde à entrer afin de manger et de boire.


Faites-vous quelque chose de particulier ? Vous pouvez même revenir un peu en arrière si je suis allé trop vite...

(Avant que l'agent Mayers parte.)
- Qu'est-ce que vous aller faire du gosse? Ou va-t-il aller après?
(Avec ma mère Cécil. J'imagine qu'elle a écouté notre récit des évenements.)
- Le gosse était vraiment mal en point! Est-ce qu'il t'a raconté ce qui c'est passé?
(Le reste de la soirée.)
Georges passe une bonne partie de la soirée sur le perron à fumer des cigarettes en caressant son chien.

Joe va jouer de la guitare sur le perron, un blues triste instrumental et il le joue de facon tres douce, a peine audible pour ne pas reveiller personne.

(J'ai oublié de spécifier que je ferais un petit dodo quand même question d'être en forme pour me taper la route du retour.)

Dewey répond aux questions initiales puis se décide à aller se coucher tout de suite, et ce, même s'il n'arrivera pas à dormir et qu'il le sait. Il souhaite simplement quitter toute cette histoire et les questions le mettant mal à l'aise de sa famille et pouvoir prendre un moment pour remettre un sens à sa journée avant de retourner à ses tâches qui l'attendent à l'université.

Mayers signale qu'il emmène l'enfant chez lui. Sa femme s'en occupera. Ensuite, ce sera le comté de Worcester qui sera chargé de l'affaire. Il finira sans doute son enfance dans l'orphelinat de la ville, à moins qu'on ne retrouve de la famille chez les Larkins.

Cecil indique que l'enfant n'a murmuré que quelques mots : il semble que Henry Larkins soit descendu à la cuisine et qu'il ait conduit tout le monde dehors sous la menace d'une arme. Comment l'enfant a pu s'enfuir, elle ne le sait pas.

.....

Baltazar indique à Georges d'aller placer des paillasse dans l'étable : il n'y aura pas assez de place pour coucher tout le monde dans la maison. Il y a un petit poêle que l'on peut y allumer qui a été placé là exprès.

Justement, Clay a rentré les animaux et la nuit s'est installé pour de bon. On veille un bout de temps à la lampe tandis que Georges prépare les lits. Mary et son mari ne restent pas : ils repartent dans la nuit après s'être assurés que Dewey va bien.

Ce dernier attend que la pièce chauffe un peu car, même avec des couvertures, il va faire froid cette nuit. En attendant, il vient se placer près de Barkley et écoute distraitement sa musique. Il regarde plutôt les étoiles : des choses lointaines, pure, brillantes et immuables.


Constatant que Clark observe les astres,  Hobo Jo s'arrête de jouer et dit :

- Tiens ?  Tu regardes la Dame de Pique ?

Dewey se tourne vers lui, ne sachant pas de quoi il parle.

Jo lui montre alors la Grande Ourse. Puis, pointant une autre section du ciel :

- Et là, le Chien noir.

Dewey est étonné des connaissances du Hobo : il connait très bien le ciel à la seule différence que les noms qu'ils donnent aux astres ne sont pas les mêmes que ceux que connait l'étudiant. C'est une connaissance pratique et Dewey suppose que Jo l'a apprise sur les routes par les autres Hobos.

Pendant un temps, les deux hommes s'amusent de nommer tour à tour les astres en les pointant du doigt...




Puis, épuisé, Clark lui souhaite bonne nuit et se dirige machinalement vers la paillasse que lui indique Vernon. En un instant, l'étudiant tombe dans un quasi-coma sans rêves : n'entendant pas les animaux, ne sentant pas le froid...

Quelques heures plus tard, après s'être assurés que tout est en ordre, Barkley et Vernon se couchent à leur tour. Mais leur sommeil est beaucoup moins tranquille. Comme cela arrive souvent dans les périodes de stress, ils rêvent à la guerre...