Les brumes de Pâques

Après avoir rit (de manière un brin artificielle) de la plaisanterie de Barkley, Arnold Bold, le beau-père de Clark, tiré à quatre épingles, répond :

-La guerre n'est jamais une partie de plaisir, mais j'ai l'impression que celle-là va changer pas mal de choses. Il y a maintenant d’immenses opportunités pour les audacieux. Les marchés européens s'ouvrent à nous. Wall Street est en pleine expansion. Par exemple, le marché du café à grimpé de 34 % en quelques jours. Je vous le dit franchement : il faut être bête pour ne pas devenir millionnaire de nos jours !

Cette dernière remarque pourrait viser bien du monde assis à table... Entre autres, un jeune homme qui perd son temps à regarder les étoiles.

Dewey se contente de sourire à la remarque à prier voilée et enchaîne

-Certes la Guerre aura permis de favoriser le marché du café si vous le dites, mais la vraie révolution vient des avancés techniques qu'elle nous à emmené. La plupart des hommes sensés comprennent désormais l'importante de développer la science et les technologies, et ce au niveau de plus en plus fondamental. Mais j'imagine que l'expansion du marché des boissons chaudes est aussi à souligner...

L'atmosphère est détendu et joyeuse malgré la peine de Mme Vernon. Afin de la détourner de ses idées noires, Edward Mole, le fiancé de Doris Vernon, propose à tout le monde sortir sur le perron afin de prendre quelques photographies puisqu'il a amené son appareil.

Cela enthousiasme beaucoup de monde et Cecil Vernon en oublie même de pleurer (faudrait pas mal paraître sur les portraits !).

Il photographie tout le monde, puis seulement les enfants, puis seulement les femmes, et chacun de proposer un genre de photographie. Quelques enfants se déguisent même en adulte en empruntant leurs chapeaux et leur pipes.

Alors que les femmes entrent pour tout ranger (ah ! C'était le ... ok, j'arrête), vous devez effectuer un jet d'Écouter de niveau Très difficile.

(J'ai 25% en écouter, ça me prend donc une réussite spéciale)
Vernon caresse Thompson le chien. (Bah! Il fallait écrire quelque chose et je voulais qu'il soit sur la photo.)

Le membre 'Georges Vernon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'D100' : 6

J'ai aussi 25%

Le membre 'Dewey J. Clark' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'D100' : 50

((ecoute 25%))

Le membre 'Joseph "Hobo Joe" Barkley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'D100' : 63

Merci de m'indiquer votre score, ça m'évite du boulot.


Vernon croit entendre quelque chose qui provient de très loin, à l'est, comme le tonnerre mais plus bref, mais après une seconde, il s'en désintéresse. Il y tant de bruit sur une ferme : il a perdu l'habitude avec la ville...

Edward range son appareil et des groupes se forment : quelques hommes jouent au fer près de la grange, quelques autres se massent autour du camion de Vernon et regardent le moteur (une bonne défaite pour prendre une lampée) et d'autres s’assoit sur le perron pour fumer.

Que faites-vous ?

(Mon chien qui était certainement avec moi, il pourrait peut-être entendre quelque chose???)
Georges est bien sur près de son camion et explique la mécanique aux intéressés. Il pose des questions aux propriétaires des deux voitures.
- Alors tu as quel grosseur de moteur sous le capot???

Non. Ton vieux chien est couché sur la galerie et il est sourd comme un pot.

Barkly va jouer de la guitare et chanter avec les fumeurs. Il connais pas trop leurs gouts , il va donc y aller avec un repertoure mixte (gospel, blues,ragtime,folk, country) avec une tounne gospel sur deux, c'est quand meme pacques apres tout.

Avec le score qu'il a et l'attitude favorable de la maisonnée, Barkley ne peut pas rater. Toutefois, s'il veut tenter d’impressionner, il peut lancer un jet s'il le souhaite...

Pour sa part, Clark va rejoindre les hommes autour du moteur. Quoi que celui-ci en tant que tel ne l'intéresse pas plus que cela et qu'il n'arriverait probablement pas à changer une des pièces, les principes derrière son fonctionnement sont dans ses champs d'intêret.

La voix rauque de Barkley se profile dans l'air accompagnée d'une mélodie de guitare assourdie. Les gens de la campagne de Alford sont peu habitué à ces musiques du sud mais, que ce soit par appréciation ou par politesse, il commente favorablement le musicien et lui demande d'autres chansons. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance d'entendre de la musique à la maison (il n'y a pas encore de radio chez les Vernon).

Autour du camion, les discussion vont bon train : une voiture est-elle plus pratique qu'un cheval ?  Ça ne passe nul part après tout et ça prend un entretien fou.

Enfin, le temps passe et, peu à peu, les invités quittent la demeure...


Alors que le soleil s'incline au loin (il est plus de 16:00), les quelques personnes qui restent se retournent presque en même temps en entendant une suite de cris d'enfants : ce sont les gamins de la famille encore présents (quatre enfants entre 5 et 11 ans) avec, en tête, la petite Anastasia qui arrivent en courant à travers champs. Aussitôt, quelques personne se rapprochent (les mères qui se trouvaient à l'extérieur en premier). Les enfants semblent dans un état fébrile et on comprend mal ce qui se passe tout d'abord. Vous entendez Anastasia dire :

- On l'a trouvé là-bas !  Il pleurait !

Enfin, au milieu d'eux, émerge un petit garçon de peut-être sept ou huit ans. Il porte une salopette sale et de vieux bottillons. Ses cheveux sont ébouriffé et il a de la boue sur le visage. Il pleure sans prendre de pause en poussant des sortes de gémissement. Il jette des regards terribles autour de lui comme s'il était dans un état d'épouvante profond. Une des femmes tente de le consoler, mais il n'y a rien à faire : il n'est plus tout à fait là.

Entre temps, tout le monde s'est approché et Cecil crie :

- C'est le plus jeune de la famille Larskin ! Il est arrivé quelque chose à la ferme !

Tout le monde se met à parler en même temps et il vous faut quelques secondes pour apprendre que la famille Larskin habite une ferme à moins d'un kilomètre vers le nord (une information que connaissait déjà Georges).

À part vous trois, il y a Cecil et son mari, Mary et le beau-père de Clark, Edward et sa fiancée, Albert Vernon et sa femme, Clay et sa femme. Les enfants sont les leurs.


Que faîtes-vous ?

- On va aller voir ce qui se passe!
Georges interpelle son compagnon d'arme.
- Barkley! Il y a un problème chez les Larskin, la ferme voisine! Ramènes-toi, on va aller voir ce qu'il en retourne!
- Dewey! Tu viens avec nous!
- Mère, prenez soins de cette enfant!
Il se dirige ensuite vers son camion il lance ensuite à ces frères.
- Vous devriez venir, si c'est un incendie ont va avoir besoin de bras! Prenez les voitures!
Vernon démarre le camion.

Albert indique le camion de Georges à Edward et à Clay :

- Montez à l'arrière du camion de Georgy ! J’attelle la jument pour passer à travers champs. Grouillez !

Au passage, il dit quelques mots au bonhomme Vernon qui semble vouloir s'en mêler et ce dernier se résigne à demeurer à la maison.

Je suppose que Clark et Barkley se précipite vers le camion. Ed et Clay montent à l'arrière.

Georges démarre et appuie sur l'accélérateur. Il doit réussir un test d'orientation de degré Facile. Il réussit donc automatiquement. Il file en quatrième vitesse vers la ferme des Larkin par le chemin de terre le plus court...

En moins d'une dizaine de minutes, vous atteignez un croisement (la ferme est proche, mais il faut faire un détour en camion) où se trouve une grande croix de bois vermoulu puis, enfin, vous arrivez en vue de la ferme.

De toute évidence, les Larkins ont une propriété bien plus modeste que celle des Vernon.



Il y a quelques champs autour, une vieille grange un peu plus loin et quelques monticules de pierres sur de petites collines dans un décor sinueux. Selon toutes les apparences, il n'y a pas de fumée, donc pas d'incendie.

Albert est déjà là (son cheval est devant la maison). Il a grimpé sur le perron et regarde par la fenêtre. Lorsqu'il vous voit arriver, il vient à votre rencontre.

- Je viens d'arriver. J'ai aperçu personne et on a pas répondu quant j'ai frappé.

Autour de vous, c'est le silence...

D'une voix lugubre, Clay dit :

- Et dire que leur ainée est morte il y a deux mois. J'espère que c'est pas encore la grippe espagnole.

J'ai éliminé ton dernier message Barkley pour que l’histoire se suive.

Georges essai la poignée pour voir si c'est verrouillé.

Comme cela arrive bien souvent dans ces fermes, en plein jour, le verrou n'a pas été mis...