L'histoire de Georges Vernon

Georges Vernon est né à Alford, Massachussets, une petite ville de 250 habitants à l'ouest de Boston. Il est le second d'une famille de neuf enfants. Son père se nomme Baltazar et sa mère Cécile. Ses frères et sœurs sont dans l'ordre; Albert, Clay, Peter, Mary, Ruth, Rose Doris et Raymond. Toute la famille vit sur une ferme et y travaille fort pour pouvoir y survivre et c'est précisément ce qui à poussé Georges vers l'Est.

Georges à 30 ans quand arrive la première guerre mondiale. Cela fait déjà 15 ans qu'il donne tout son temps à la ferme familiale et il a le goût de changer d'air. Alford est trop petite pour lui. Les années qui suivirent le début de la première guerre n'aidèrent en rien la relation de Georges avec son père. Ce dernier étant partisan de la neutralité des États-Unis dans le conflits. Son fils penchant plus pour l'implication de son pays en Europe.

La porte de sortie pour Georges c'est pointé à la fin du mois de février 1917, peu de temps après que le Président Wilson est annoncé devant le congrès, la rupture des relations officielles avec l'Allemagne.  


 



La visite du Major Nelson à Alford à été l'élément déclencheur. On avait besoin de gens compétent et ce dans plusieurs domaine pour repousser l'Allemagne.
- Voilà mon ticket de sotie! Se dit Georges et à partir de ce moment il laissa sa famille et la ferme derrière lui pour commencer sa nouvelle vie.

À partir de ce moment tout se déroula très vite. Fin mars c'est le départ de la ferme. Georges est pris en main par l'armée américaine et il est cantonné à Newport ou il attend son départ par bateau à la fin du mois de juin.




Le 1 juillet il débarque en France dans le port de St-Nazaire. 3 jours plus tard, il est présent pour le célèbre discours du Capitaine Stanton:
Le 4 juillet 1917, une cérémonie est organisée pour les premiers soldats de l’AEF arrivés à Paris au cimetière de Picpus sur la tombe de La Fayette, « le héros des deux mondes ». À cette occasion, le capitaine Charles E. Stanton de l’état-major du général Pershing prononce un discours resté célèbre.
« Je regrette de ne pas pouvoir m’adresser à la gentille population française dans la belle langue de son loyal pays.
Le fait ne peut pas être oublié que votre nation était notre amie quand l’Amérique s’est battue pour son existence, quand une poignée d’hommes courageux et patriotes ont été déterminés à défendre les droits de leur Créateur leur avait donné -- que la France en la personne de La Fayette est venue à notre aide en paroles et en actes.
Ce serait de l’ingratitude de ne pas se souvenir de cela et l'Amérique ne fera pas défaut à ses obligations…
Par conséquent, c'est avec une grande fierté que nous embrassons les couleurs en hommage de respect envers ce citoyen de votre grande République, et ici et maintenant dans l'ombre de l'illustre mort nous l'assurons de notre cœur et notre honneur pour donner à cette guerre une issue favorable.
Lafayette nous sommes là !
C'était tout une entré en matière. Rapidement Georges à été affecté à l'American Ambulance Field Service. Il amène les blessés du front vers l'hôpital américaine de Neuilly qui est installé dans les locaux du lycée Pasteur de Neuilly. Et des blessés c'est pas ça qui manque. 28 000 d'entre eux ont été transporté par la flotte de 200 véhicules Ford modèle T seulement en 1917.

Georges a eu le job car il était capable de garder son sang-froid même en transportant des hommes mutilés qui n'arrêtaient pas de crier ou de pleurer à leurs mères tout au long du voyage. À toute les fois qu'il transportait un cadavre et ils y en avait plusieurs qui mourraient en route il repensait toujours à cet affiche et à quel point il avait été idiot de s'engager dans la Red Cross seulement parce que l'infirmière était jolie.




Deux années d'horreurs ou il a vu tellement de gens mourir ou les moments de bonheurs étaient très rare. l'hôpital de Neuilly débordait et il voyait dans le regard de ces jeunes soldats leurs rêves brisés. Ils n'allaient pas revenir au pays comme des héros mais plutôt comme des infirmes et des gens brisés.



Parmi les rare moments de bonheur, il y avait tout ceux passer en compagnie de Sandrine. Sandrine Périn était une infirmière française de qui Georges était tombé follement amoureux. Incapable de lui avouer son amour, il la laissa derrière quand vint la fin de la guerre et le retour en Amérique.


1918, c'est le retour au pays et Georges Vernon n'est pas le soldat le plus content de retourner au pays et de laisser Sandrine en France. C'est là qu'il rencontre Joseph Barcley alias Hobbo Jo. En fait il le rencontre sur le bateau qui le ramène à New York pour le grand défilé. Hobbo Jo est un solitaire qui passe la plupart de son temps à jouer du blues en s'accompagnant de sa guitare. Georges est mélancolique et trouve dans la musique de Barcley le réconfort qu'il souhaite. Les bouteilles de vins français aidant aussi à nouer une amitié naissante.
28 avril 1919, Georges participe au défilé de la victoire à New-York, avant de retourner dans sa famille à Alford pour leur rendre visite.

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La visite est de courte durée, 1 semaine pour être précis. Juste assez longue pour lui rappeler tout ce qu'il détestait à la ferme. Il prend donc la direction d'Arkam quand il apprend que Barkley s'y trouve et qu'un de ces contacts se cherche un bon chauffeur, l'autre ayant eu un "accident". C'est là qu'il rencontre Bobby Sills et qu'il commence à travailler pour lui. Il apprend rapidement qu'il est un chauffeur et qu'il transporte ce qu'il y a sur le dessus des caisses et qu'on ne doit pas chercher à savoir ce qu'il y a en dessous. De toute façon Bobby débordait de confiance ou d'arrogance tout dépendant du point de vue et comme il le disait lui-même si bien.
- Si jamais la police t'embête Big "G" (C'est comme ça que Bobby l'avait surnommé), Tu leurs dit que tu travailles pour moi! T'as pigé?
Pour sur que Georges avait "pigé". Les affaires étaient prospères, suffisamment pour que Vernon puisse s'acheter son propre camion et pour qu'il puisse se payer un appartement à Arkam.